Dans le milieu des années 2000, c’est autour de l’illustration que se construit l’identité graphique de la collection, avec des étiquettes et des campagnes de communication portées par les traits de dessinateurs célèbres. On retrouve par exemple le style piquant de Jean-Pierre Desclozeaux, connu pour ses dessins satiriques publiés dans les plus grands titres de presse, ou bien celui du duo Philippe Dupuy et Charles Berberian, lauréat du grand Prix de la ville d’Angoulême en 2008.

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En 2013, c’est cette fois avec la langue que Nicolas décide de jouer pour mettre en avant les Petites Récoltes. Pour accompagner ses bouteilles, la maison lance les « virelangues », des jeux de mots qui mettent la diction et la prononciation à rude épreuve. Sur les étiquettes de la célèbre gamme, on retrouve des phrases cassetête comme « sans souci ce vin-ci s’associe à cent saucissons ou à six saucisses à six sous ». De quoi occasionner quelques bafouilles et des fous rires au moment de l’apéritif.

Par la suite, les Petites Récoltes s’orientent vers une approche plus design avec des étiquettes réalisées par l’agence Les Bons Faiseurs qui font la part belle à des typographies élégantes et un classement par couleur sobre et terriblement effi cace. La gamme renouvellera ensuite régulièrement son image tout en gardant ce qui fait son identité : la simplicité, l’impertinence et la convivialité. Des valeurs qui expliquent pourquoi les Petites Récoltes ont su rester si attachantes au fi l des années.